LA LEGENDE D’OCHI
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« La Légende d’Ochi » : une pépite inclassable et magnifique pour toute la famille.
Surprenant, tant par ses références que par son originalité, ce film d’aventures fantastique s’avère réussi sur tous les plans, écriture, mise en scène, interprétation…
S’il est destiné à la fois aux enfants (à partir de 8 ans) et aux adultes, ce sont ces derniers qui pourront se retrouver en terrain familier avec « la Légende d’Ochi », en salles ce mercredi 23 avril, surtout s’ils ont connu et apprécié le cinéma familial fantastique des années 1970 et 80.
Enfin, en terrain familier, c’est beaucoup dire, car si ce long-métrage inclassable se réapproprie quelques grandes icônes, idées et figures de style de l’époque, c’est pour mieux les distiller dans un récit et une mise en scène très originaux.
Dans un village isolé des Carpates, la jeune Yuri est élevée, en compagnie de ses nombreux frères, par son père depuis la disparition mystérieuse de leur mère. Son éducation repose sur la peur de créatures mystérieuses de la forêt, les Ochis, réputées sanguinaires à la nuit tombée, et qui auraient eu leur rôle à jouer dans ce qui est arrivé à sa maman.
Des références aux « Gremlins » et à « E.T. »
Régulièrement, son père, un illuminé, enfile une drôle d’armure et part traquer les Ochis avec ses garçons. Jusqu’au jour où Yuri découvre un très mignon bébé Ochi abandonné : elle va s’enfuir avec lui dans la forêt, tandis que sa famille les pourchasse. Il va s’ensuivre une grande aventure au cours de laquelle tous vont en apprendre plus sur la nature profonde de ces êtres mystérieux et sur ce qu’est devenue la maman de Yuri…
Long-métrage très singulier, mais magnifique et accessible à tous, « la Légende d’Ochi » mêle de façon très réussie plusieurs genres : le film familial, de genre, d’horreur, d’aventure, avec des références aux « Gremlins », à « E.T. », à « Dark Crystal » et même aux films de vampires.
Plein de suspense, il bénéficie d’effets spéciaux à l’ancienne très réussis, et de l’interprétation cinq étoiles de plus comédiens aux visages familiers : Willem Dafoe, Emily Watson, Finn Wolfhard (découvert dans la série « Stranger Things »)… Mais c’est surtout la jeune comédienne allemande de 16 ans Helena Zengel, qui nous avait déjà épatés dans « Benni », qui crève à nouveau l’écran et nous éblouit avec une performance tout en nuances.
Le Parisien