PANIQUE A NOEL

De Henrik M. Dahlsbakken
Réalisation : Henrik M. Dahlsbakken
Avec : Flo Fagerli, Pål Sverre Valheim Hagen, Vegard Strand Eide

Durée : 1h 20min
Genre : Animation, Comédie, Famille, Jeune public
Pays : NO


à partir de 6 ans

Synopsis
Une adorable famille de souris se prépare à célébrer Noël dans leur chaleureuse maison. Tout est prêt pour des fêtes parfaites… jusqu’à l’irruption d’intrus qui débarquent soudain. Des humains ! Pire : une famille d’humains, qui souhaitent eux aussi profiter d’un Noël à la campagne. Mais pas question pour les souris de se laisser déloger ! Elles décident de faire fuir coûte que coûte les trouble-fêtes. La guerre est déclarée, et, dans cette bataille de Noël, personne ne se fera de cadeaux…

Réservation : pour acheter votre place à l’avance, cliquez sur l’horaire de la séance

[tableau_seances_combine]

Après un biopic artistique (Munch, 2023) et un film de guerre (The Arctic Convoy, 2023 également), le réalisateur Henrik Martin Dahlsbakken surprend avec une comédie familiale, qui fait cohabiter images de synthèse et prises de vues réelles. Des souris – animées en 3D, avec une expressivité maximale grâce aux bouches, aux yeux et aux oreilles – cherchent à se débarrasser d’humains, en leur faisant croire que leur maison de campagne est hantée. Cette réjouissante inversion des rôles s’inspire d’une chanson d’Alf Prøysen (« Musevisa »), auteur populaire en Norvège. Le père de la famille de quadrupèdes, qui présente avec des arguments légitimes les bipèdes comme des tortionnaires, parle volontiers d’« occupation » – terme évocateur dans ce pays scandinave, envahi par l’Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale. Les animaux évacuent alors la maison de poupées, qui leur sert d’habitat douillet, pour se réfugier dans les coulisses du chalet, sous le plancher, entre les cloisons, près des canalisations.

Le long métrage se révèle truffé de clins d’œil, des plus visibles (Gremlins, Mission : Impossible) aux plus discrets : il faut voir le caméo inattendu de l’ours en peluche du Noël de Teddy l’ourson – sorti dans les salles françaises l’année dernière –, précédente production de la société Fantefilm, basée à Oslo. Avant de célébrer la concorde entre espèces, le scénario carbure de bon cœur à l’humour slapstick : attaque des cheveux à la super-glu, utilisation des canons d’une maquette de bateau, transformation d’un aérosol en lance-flammes – à ne pas reproduire chez soi, comme le précise un carton au début du film ! Ainsi, Panique à Noël s’apparente moins à Stuart Little (Rob Minkoff, 1999), récit naïf de fraternité souris-homme, qu’à un autre succès des années 1990, signé Chris Columbus, Maman, j’ai raté l’avion !

Telerama