FAITS DIVERS
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Après San Clemente sur l’asile italien éponyme, Raymond Depardon continue son travail autour des institutions judiciaire et psychiatrique et nous dit que les deux se croisent souvent – jusqu’à se mêler complètement comme le montrera 12 jours. Nous sommes en 1983 et le cinéaste nous plonge dans un Paris populaire où l’inattendu fait partie du quotidien. Exposant avec exhaustivité les différentes interventions de gendarmes, on y voit ces derniers régulièrement désarmés face à des situations délicates. Sachant précieusement se faire oublier, Raymond Depardon capte les personnes dans leurs fragilités. Surtout, il dresse des portraits de solitudes au cœur de la ville gangrénée par la précarité et le racisme ordinaire, et le tragique peut surgir de l’anodin à tout instant.
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